Brillant huitième de la dernière Vuelta, avec un succès d'étape et un maillot de meilleur grimpeur à la clé, David Moncoutié a réussi une belle fin de saison, après deux années quasi-blanches dues à des blessures. Installé à Lyon, le coureur de Cofidis (ici lors de la présentation de l'équipe ce jeudi, photo L'Équipe) entend savourer ce «second départ» de carrière dès le déplacement en Australie, pour le Tour Down Under (20-25 janvier), première course de sa saison.
«David Moncoutié, est-ce votre dernière saison ?
Je n'ai rien décidé. Je verrai après le Tour de France si je continue ou pas. J'en suis à ma 13e saison (toutes sous le maillot Cofidis). Avant, il y a beaucoup de courses que je souhaite faire, de grandes courses. Plus particulièrement, Paris-Nice, Liège-Bastogne-Liège, une classique qui doit me convenir, le Tour de Catalogne, le Dauphiné, le Tour bien sûr qui est l'objectif numéro un.
Comment êtes-vous revenu à votre niveau (2 succès d'étape dans le Tour, en 2004 et 2005) ?
J'ai fait ma plus grosse saison en 2008, avec 95 jours de course. J'avais besoin de recourir pour retrouver la force que j'avais perdue pendant ces deux ans. 2008, c'était encore l'année du doute. J'ai senti que je manquais de force sur le Tour de France. À la fin, je commençais à être bien. En sortant du Tour, j'ai eu des sensations comme j'en avais rarement connues. À la fin de la Vuelta, j'ai atteint le niveau que j'avais avant mes deux chutes. Donc, 2009, c'est la confirmation. C'est un second départ de carrière. Je sais que j'ai retrouvé mes moyens. A partir de là, je peux gérer ma saison pour arriver au mieux au Tour de France.
Après le départ de Sylvain Chavanel, vous sentez-vous dans la peau d'un leader dans votre équipe ?
Il y aura aussi Amaël Moinard sur les courses par étapes. Mais c'est vrai, j'aurai des responsabilités sur pas mal de courses. On compte sur moi. Si j'ai la forme de la Vuelta, j'aurai certainement un rôle de leader sur les courses d'une semaine un peu montagneuses. De toute façon, j'ai des ambitions pour 2009. J'ai vu que je pouvais être présent sur une course de trois semaines. Cela peut donner des idées même si je sais que c'est difficile pour moi de frotter pendant la première semaine du Tour. Faire un top 10, ce n'est pas l'objectif de départ. Mais, pourquoi pas en fonction des circonstances. Il y a aussi le maillot de la montagne et surtout les étapes.» (L'Equipe.fr)
2 commentaires:
Quand David parle comme ça il se passe toujours quelque chose, vivement que la saison commence !
Bonne chance à lui pour toutes les étapes de montagne
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